Débuts des  années 60, Max Sauze, de retour d’Alger, s’installe près d’Aix en Provence, à ÉGUILLES. Sa vie d’artiste continue, il doit reprendre ce qu’il a laissé de l’autre côté de la Méditerranée. À partir d’éléments d’aluminium, il élabore des formes géométriques, qui rapidement intègreront de l’éclairage. Dès 1968, la production connaît une créativité et une croissance fulgurante. Pionnier dans ce mode d’esthétique, l’entreprise « Max Sauze » se développe.

Les premiers salons apportent un succès commercial jusqu’à en être copiés. La mouvance des seventie’s s’approprie de nouvelles matières : plastiques et aciers s’introduisent dans les foyers modernes. C’est tout naturellement que l’aluminium fait son apparition. Habilement mise en forme, Max Sauze crée en quelques années toute une série de luminaires : Suspensions, appliques, lampes à poser. Certaines ressemblent plus à des sculptures qu’à des luminaires, elles prendront l’appellation de sculptures lumineuses. Particulièrement la « Cassiopée », créée pour le palais des congrès d’Aix en Provence en format géant, pour être ensuite déclinée en versions plus petites pour le marché privé.

« Orion », par sa forme intemporelle deviens rapidement un best-seller.

La commercialisation s’étend en l’Europe, puis aux USA et Canada.
La fin des années 1970 avec l’apparition des lampes halogènes marque un tournant dans le luminaire. C’est la fin des lustres, suspensions et autres objets encombrant. On apprécie les petits spots, la discrétion, le rendement. Le marché du luminaire aluminium s’essouffle et disparaît remplacé par de la technologie.

Max Sauze se tourne alors vers d’autres créations.

Il reste sculpteur et artiste dans l’âme et continue son œuvre dans des réalisations innovantes et surprenantes, souvent à l’encontre des idées reçues (livres fermés…).
Son environnement direct se métamorphose selon sa vision. Son jardin prend corps et forme et devient un support actif des œuvres. Sculptures et végétal occupent l’espace en un subtil mélange, on ne sait qui était là avant l’autre.
Classé par le ministère de la culture comme « jardin remarquable », il est ouvert au public.

Mais l’histoire continue.
Aujourd’hui, nous rééditons certains modèles, ceux qui restent le plus représentatifs d’une époque. Et pour ne pas s’arrêter là, nous éprouvons l’envie d’avancer ; la sculpture est infinie. Nous créons de nouvelles formes, de nouveaux modèles, et faire partager au public actuel notre enthousiasme créatif demeure notre plus belle récompense.

Sébastien Sauze 2012